Au travail, en vacances, au sport ou sur les réseaux sociaux, nous nouons souvent des liens. Nous développons parfois des affinités. Parmi nos relations, certaines sont très particulières : ce sont ce que nous appelons nos « amis » pour marquer leur statut spécial. L’amitié, du latin amicitia, désigne communément une relation de bienveillance réciproque active fondée sur la préférence affective : mon ami, c’est la personne particulière à laquelle je veux du bien en acte (pas seulement en parole ou en intention) en raison d’une sympathie qui nous fait éprouver les mêmes joies et les mêmes peines. Se réjouir des mêmes événements, partager les mêmes goûts et parfois avoir les mêmes convictions : voilà pour la dimension affective, la sympathie, autrement dit le fait de « sentir avec » (synpathein en grec ancien).
Mais l’amitié est pleine de paradoxes : en apparence, rien de plus naturel et de plus universel que ce sentiment qui, depuis l’Antiquité, occupe une place centrale dans la pensée et la morale. Pourtant, sa forme et sa valeur varient considérablement selon les époques et les cultures.
Un véritable mode de vie…
Chez les Anciens, pas de récits, pas de philosophie et pas de politique sans amitiés ! Platon lui accorde de longues discussions dans Le Banquet […]
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Dans le cadre du dossier « Qu’est-ce que l’amitié ? » du magazine Sciences Humaines, j’ai réalisé l’article de cadrage intitulé « à la recherche de l’ami(e) parfait(e) ».
Retrouvez mon article sur le site de Sciences Humaines et dans le numéro 359 de la revue en kiosque.
