La place de la Serbie en Europe est ambiguë, comme le révèle la rhétorique anti-occidentale de son président Alexandre Vucic, qui compte bien tirer avantage de son double jeu entre Russie et UE. Belgrade attend aux portes de Bruxelles depuis 2012 et dispose d’une certaine influence dans les Balkans : que peut impliquer son non-alignement (ou sa double loyauté) dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne et dans la perspective d’un éventuel élargissement ? Peut-on conjuguer contestation de l’acquis communautaire et liens à l’Europe ?
Retrouvez l’analyse de François Lafond et Cyrille Bret sur le site de l’Institut Montaigne.

