Mais où est donc passé le groupe de Visegrad? (BRET-PARMENTIER-Telos repris par Slate.fr)

Le club illibéral du groupe de Visegrad ou V4, si actif et si véhément durant les années 2010, semble désormais bien effacé. C’est qu’une scission politique s’est déclarée en son sein : d’un côté, le Premier ministre libéral, pro-bruxellois et anti-Kremlin polonais Donald Tusk a vaincu le Parti Droit et Justice (PiS) et prend les rênes de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour six mois. D’un autre côté, les Premiers ministres hongrois et slovaque, Viktor Orban et Robert Fico, essaient de se positionner comme interlocuteurs privilégiés des grands leaders illibéraux non européens : le 47e président américain et le perpétuel président russe. Les Européens vivent-ils un paradoxe politique ? Alors que l’illibéralisme triomphe à Washington et règne dans l’Eurasie autoritaire, les illibéraux centre-européens seraient-ils sur le déclin ?

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