La présidente Maia Sandu s’est rendue à Paris cette semaine, dans un contexte de menaces accrues contre la petite République frontalière de l’Ukraine. Une visite qui lui a permis de renforcer ses liens avec la France.
Florent Parmentier était interrogé par Delphine Déchaux.
Un « miroir franco moldave »
La Moldavie resserre des liens qui se sont fortement intensifiés avec la France au cours des quatre dernières années. Une proximité qui tient beaucoup à la relation personnelle entre Emmanuel Macron et Maia Sandu, deux chefs d’Etat aux parcours étonnamment similaires. Grosse tête, diplômée de la Kennedy School à Harvard, issue de la société civile, Sandu est entrée en politique comme ministre. Elle a créé son propre parti sur un agenda réformiste et proeuropéen en 2016, et s’est présentée la même année à l’élection présidentielle, qu’elle a remportée en 2020. « Il existe une forme de miroir franco moldave », décrypte le chercheur spécialiste de la région Florent Parmentier, secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), spécialiste de la Moldavie.
(…) « La France renforce sa présence au sud du flanc est de l’Otan, en Roumanie notamment, là où elle peut faire la différence », ajoute Florent Parmentier. Fragile économiquement, menacée par l’ours russe, la petite République nichée entre le Dniestr et le Prout soigne sa relation avec la France. Qui le lui rend bien.
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