La Moldavie, laboratoire de la double résilience démocratique (PARMENTIER-Telos)

En Moldavie, l’élection législative du 28 septembre 2025 a été marquée par des menaces hybrides, des campagnes de désinformation et une forte polarisation politique. Pourtant, malgré ces pressions, le Parti Action et Solidarité (PAS) de Maia Sandu a remporté une nette victoire (un peu plus de 50% des voix, avec 52% de participation), confirmant ainsi la trajectoire pro-européenne actuelle du pays.

Parmi les partenaires internationaux et les commentateurs, beaucoup a été dit sur le caractère existentiel et pro-européen de ce vote ; la présidente moldave elle-même en avait fait l’enjeu principal, proclamant à l’occasion de son discours du 9 septembre dernier au Parlement européen que « Si notre démocratie ne peut pas être protégée, alors aucune démocratie en Europe n’est sûre ». Cette déclaration de Maia Sandu illustre parfaitement l’interdépendance des démocraties européennes face aux menaces contemporaines. Mais elle soulève aussi une question plus profonde : qu’est-ce qui rend une démocratie véritablement protégeable ? Pour y répondre, il faut dépasser la seule dimension géopolitique et penser ensemble les fragilités internes et les pressions externes qui pèsent sur les régimes démocratiques.

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