Le « droit à être bien gouverné » : leçons est-européennes

A première vue, le « droit à être bien gouvernés » que propose Alexandre Malafaye semble être un magnifique sujet de culture générale pour les futures élites de la nation ; il n’est qu’à convoquer les théoriciens du Contrat social (Hobbes, Locke, Rousseau), à célébrer l’équilibre des pouvoirs pour y parvenir (Montesquieu), ou encore à en appeler au contrôle citoyen (Alain) pour tenter d’y répondre. On touche pourtant à la condition même du vivre-ensemble, et à s’en éloigner trop, c’est la démocratie qui est en danger.