Les réactions aux « Panama papers » ont été nombreuses et diverses au début du mois d’avril, et laissera sans doute des traces durables pour les opinions publiques.
« La partie obscure, nous dirons, de ce développement c’est tout simplement le fait de savoir si finalement aux yeux d’opinion publique qui déjà porte un certain discrédit sur les hommes politiques — c’est pas qu’en Europe, c’est aux Etats-Unis et dans autres parties du monde — on peut tout à fait s’imaginer que les partisans de ceux qui pensent que nous avons affaire à une oligarchie internationale qui s’affranchit de toutes les règles, se trouveront renforcés. Donc ça aura des effets sur les différents régimes quels qu’ils soient qui seront de plutôt de l’ordre de la crise de confiance accentuée qui était déjà accentuée à vrai dire par la crise de 2008 et qui aujourd’hui se trouve en quelque sorte délégitimé par une autre raison — non pas par l’inefficacité des politiques économiques mais par l’illégitimité des moyens qui sont employées pour accomplir un certain nombre de transactions. » (Florent Parmentier, Sputnik).
Retrouvez l’interview ici : Parmentier Sputnik