Sur les élections présidentielles en Bulgarie et Moldavie (PARMENTIER pour La Croix)

Les candidats pro-européens ont perdu les élections présidentielles organisées dimanche 13 novembre dans ces deux pays, remportées par le Moldave Igor Dodon et le Bulgare Roumen Radev, ouvertement russophiles.

Que signifie ces deux victoires : sont-elles déterminées par des éléments internes, dans le cadre d’un processus normal d’alternance, ou faut-il y voir un « tournant poutinien » dans la région ? Les enjeux géopolitiques sont-ils surestimés dans le choix des électeurs et sous-estimés dans le choix des dirigeants ?

« Igor Dodon a promis durant la campagne qu’il renégocierait l’accord d’association avec Bruxelles en 2014 prévoyant une zone de libre-échange. La signature de ce traité avait suscité la colère de la Russie qui avait aussitôt lancé un embargo sur les fruits et la viande moldave. « Il est peu probable que le nouveau président se lance dans la renégociation de l’accord, sinon sur des points de détail, poursuit Florent Parmentier. Il ne sera pas le premier président à faire des allers et venues entre Moscou et Bruxelles, sans que cela remette en question le choix de son pays de se rapprocher de l’UE. » »

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