Cette interrogation est notamment celle du directeur de la Fondation Carnegie à Moscou, l’expérimenté Dimitri Trenin, même si ce dernier n’exclut pas un dénouement moins tragique. L’ancien ambassadeur américain en Russie (2012-2014) et professeur à Stanford, Michael McFaul, se réjouit pour sa part de voir ce que l’on pourrait considérer comme « la plus courte détente de l’histoire », du fait de la prise de distance de l’Administration américaine vis-à-vis de la Russie. Sommes-nous pour autant en train d’assister à une erreur d’aiguillage, amenant sur les mêmes rails et en sens contraire deux trains à pleine vitesse ?
De fait, trois scénarios principaux sont à explorer pour analyser les relations russes américaines à l’aune de la crise syrienne : celui de la collision, du chaos et de la coopération.
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