« Le chien qui aboie ne mord pas », dit un vieux dicton. Heureusement, serait-on tenté d’ajouter, car dans le cas contraire on serait à la veille d’un affrontement direct entre les États-Unis et la Russie. L’ambassadeur russe au Liban Alexander Zasypkine a en effet déclaré hier sur la chaîne al-Manar qu’en « cas de frappe américaine en Syrie (…) les missiles seront détruits, de même que les équipements d’où ils ont été lancés ». Dans une réponse qui figurera probablement dans les annales des relations internationales, le président américain Donald Trump a rétorqué : « La Russie jure d’abattre n’importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et intelligents ! Vous ne devriez pas vous associer à un animal qui tue avec du gaz, qui tue son peuple et aime cela. » L’Orient-Le Jour interroge Cyrille BRET sur les risques d’escalade militaire entre Russie et Etats-Unis.
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