Dominées par l’émotion et submergées par la souffrance, les discussions actuelles sur le terrorisme laissent peu de place à l’analyse philosophique. Pourtant, le terrorisme soulève des défis considérables.
Que répondre à ceux qui déclarent doctement que le « terrorisme » est une question de point de vue car « le terroriste de l’un est le résistant de l’autre » selon la maxime relativiste bien connue ? Le relativisme est-il inévitable pour définir le terrorisme?
Que dire à ceux qui soutiennent que le l’État est le premier terroriste et que les mouvements terroristes sont toujours des répliques à un terrorisme d’État ? L’Etat est-il toujours la victime réelle des attentats ? Ou bien est-il toujours le complice du terrorisme?
Quelles méthodes adopter en démocratie pour lutter efficacement contre le terrorisme sans se renier? Les démocraties sont-elles toujours inefficaces face au terrorisme ?
Malgré l’effroi suscité par les attentats et en dépit de l’urgence de la lutte anti-terroriste, il faut prendre le temps de l’argumentation philosophique pour répondre au mieux à ces questions. Il en va de la solidité des sociétés que les tactiques terroristes essaient d’ébranler.
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