C’était un géant. Un géant d’un autre temps, celui de la guerre froide et d’un monde divisé en deux blocs : l’Union des républiques socialistes soviétiques, l’URSS à l’Est, opposée aux États-Unis et aux occidentaux à l’Ouest. Puis vint le temps de la chute, voilà 30 ans maintenant, et s’en est suivie une décennie compliquée pour la Russie. Une économie, un pays mis à mal, jusqu’à l’apparition d’un homme quasi providentiel. Son nom : Vladimir Poutine, évidemment. Sa première mission, la Tchétchénie où il promettait de traquer les terroristes jusque dans les toilettes, cela donne le ton. Depuis lors, le nouveau maître du Kremlin affiche clairement ses intentions : redonner à Moscou sa grandeur et son influence d’antan. Affirmer son importance dans le jeu diplomatique comme en Syrie. Montrer les muscles directement, en Crimée, annexée depuis 2014 comme au Dombass où une guerre de tranchées a éclaté la même année, en plein cœur de l’Europe. Pour protéger son influence, pour servir ses intérêts, jusqu’où la Russie peut-elle aller ? 30 ans donc, après la chute de l’URSS, ses voisins doivent-il avoir peur ? C’est notre débat du jour sur RFI.
J’étais l’invité de Sébastien DUHAMEL sur RFI avec Françoise Thom et Jean RADVANYI.
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