Florent Parmentier était l’invité de CulturesMonde, à la fin d’une émission consacrée à la Géorgie.
En Abkhazie et en Ossétie du Sud, les élections prévues au printemps prochain cristallisent volontés sécessionnistes vis-à-vis de la Géorgie et dépendance à Moscou. Une emprise russe que l’on retrouve d’ailleurs en Transnistrie, dernière étape de cette émission.
En Transnistrie, le verrou électoral russe

Le 12 décembre dernier, la République de Transnistrie a réélu un Président russo-compatible à la tête de son gouvernement. Cet Etat séparatiste, enclavé entre la Moldavie et l’Ukraine, n’est pas reconnu par la communauté internationale mais bénéficie d’une indépendance de fait. Sous l’emprise du conglomérat Sheriff, la vie politique transnistrienne se caractérise par une forte abstention et une candidature quasi unique, ne laissant la place qu’à des élections de confirmation qui servent les intérêts de Moscou. En quoi les élections de cet état post soviétique sont-elles verrouillées ? Et malgré une vie politique limitée, quelles lassitudes s’expriment au cœur d’un conflit volontiers qualifié de « gelé » ?
Un des paradoxes de la Transnistrie est que les principaux groupes qu’on y trouve – Ukrainiens, Moldaves, Roumanophones – se retrouvent de part et d’autre du Dniestr : il n’y a pas d’ethnie transnistrienne. Florent Parmentier
L’émission peut être écoutée ici.