La chute de la ville de Marioupol ouvre les portes à une nouvelle phase de la guerre. Pour les Russes, l’objectif est le « contrôle total du Donbass et du sud de l’Ukraine ».
L’objectif d’une continuité territoriale
Pour Florent Parmentier, secrétaire général du CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), l’objectif premier de Vladimir Poutine semblait être de prendre l’ensemble du pays, mais face à la résistance ukrainienne, les Russes ont dû revoir leurs ambitions. « Le « lot de consolation » serait alors la Novorossiya (ce projet de Nouvelle Russie élaboré en 2014 par Poutine). »
(…) Toutefois, le chercheur en géopolitique Florent Parmentier juge que ni Odessa, ni Kharkiv ne sont prenables en l’état. « Lorsque l’on voit l’extrême difficulté avec laquelle l’armée russe a conquis Marioupol qui compte 500.000 habitants, il paraît peu probable qu’ils arrivent à soumettre Odessa et Kharkiv qui sont beaucoup plus grandes (respectivement 1 million et 1,5 million d’habitants). »
(…) Florent Parmentier, du CEVIPOF, partage ce constat et assure que la guerre ne semble pas près de s’arrêter. « Aucun des deux ne peut vraiment reculer et aucun des belligérants ne prend le dessus sur l’autre. Nous sommes déjà dans une guerre d’usure. »
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