Les organisateurs insistent sur le caratère purement artistique du concours international. Mais de votes en scandales, les tensions politiques entre les pays participants se sont toujours manifestées.
Elle se tapit dans l’ombre de banderoles arrachées, de candidats qui déclarent forfait et, peut-être, de points savamment distribués: la géopolitique, cette invitée embarrassante qui ne cesse de perturber l’Eurovision. Si le concours international de chant met un point d’honneur à rappeler sa vocation purement divertissante, il ne parvient pas toujours à échapper aux affinités et aux querelles qui animent les États participants. Et le cru 2022, dont la finale aura lieu à Turin le 14 mai prochain, s’annonce déjà comme un cas d’école.
« L’Eurovision tente de limiter l’enjeu politique au maximum, mais n’est pas en mesure de l’exclure totalement », résume pour BFMTV.com Florent Parmentier, secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et co-auteur de l’article ‘Géopolitique de l’Eurovision: un miroir déformant de l’identité européenne’. « Certains moments sont éminemment politiques. Dans le choix des candidats, la distribution des votes… »
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