Le 4 décembre 2018, l’association Sorbonne pour l’Organisation des Nations Unies (SONU) organisait une discussion à bâtons rompus sur les perspectives de l’intelligence artificielle dans la diplomatie, dans l’amphi Bachelard Gaston Bachelard (170 places), connu pour sa forme ronde et boisée. Les débats, menés par Maxime Boskov, impliquaient Jean-Michel Lefevre, coordinateur stratégique intelligence artificielle chez Groupe La Poste, Jean-Christophe Noël, chercheur-associé au Centre des Etudes de Sécurité de l’Ifri, et Florent Parmentier.
Les enjeux diplomatiques de l’IA sont multiples : dans quelle mesure le métier de diplomate sera-t-il changé par les applications d’aide à la décision de l’IA ? Mais l’IA n’est pas seulement une aide à la décision : c’est également un enjeu diplomatique. La régulation des armes autonomes, les déstabilisations des sociétés (par la manipulation politique) sont des enjeux qui dépassent largement l’évolution du seul métier de diplomate.
Le compte-rendu de la conférence peut être trouvé ici.