« Nous sommes comme des nains assis sur des épaules de géants. Si nous voyons plus de choses et plus lointaines qu’eux, ce n’est pas à cause de la perspicacité de notre vue, ni de notre grandeur, c’est parce que nous sommes élevés par eux. »Bernard de Chartres, XIIème siècle.
Entre numérisation et impératif de résultats, la tentation d’oublier l’idée d’une éducation par l’homme et pour l’homme est forte. Comment appréhender le défi de la transmission dans le cadre scolaire ? D’Aristote à Pascal en passant par Condorcet, les géants ont reconnu l’indissociabilité entre humanité et éducation. Quelle résonance pour les nains d’aujourd’hui ? Entre numérisation et impératif de résultats, la tentation d’oublier l’idée d’une éducation par l’homme et pour l’homme est forte. Pourtant, le désir d’apprendre et la vocation d’enseigner sont toujours aussi présents. Dépassant le cliché éculé d’un enseignement déshumanisé, les deux mouvements laissent place à un défi plus ambitieux : rendre à la transmission dans le cadre scolaire bien plus que ses lettres de noblesse, les marques de son humanité.
Le débat est organisé en collaboration avec les prépas D1 de l’ENC Blomet
Retrouvez le débat ici : Bret Bernardins