Les premières patrouilles conjointes entre Moscou et Ankara ont commencé dans le nord-est de la Syrie, dans le but de s’assurer du retrait total des forces kurdes. Cela concrétise le rôle de médiateur de la Russie, alliée à des forces parfois antagonistes dans la région. Depuis la crise de 2015 où les forces turques avaient abattu un chasseur russe, le rapprochement est spectaculaire, au point que les présidents Poutine et Erdogan se sont rencontrés au salon aéronautique de Moscou en août dernier (cf. photographie) pour évoquer les livraisons d’armes russes à la Turquie, pourtant membre de l’OTAN.
Quelles sont les perspectives et quelles sont les limites de ce rapprochement entre deux rivaux régionaux, la Fédération de Russie et la République de Turquie? RFI interroge Cyrille Bret ici : Bret RFI Russie Turquie
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