Terroriser l’école, c’est attaquer la fabrique du citoyen de demain (BRET – The Conversation)

Alors que les écoles font leur rentrée et commémorent le courage de Samuel Paty, il convient de rappeler l’impact politique de son assassinat.

Face à l’horreur, nous invoquons la démence. Confrontés à la violence extrême, nous l’attribuons à la folie. Écœurés par des photos macabres, nous pensons immédiatement à la pathologie. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’assassinat barbare de Samuel Paty n’est pas le résultat d’un comportement pathologique. La méticuleuse préparation de ce crime atteste son statut : c’est un acte qui se proclame politique.

Alors que la nation rend hommage à la victime, il faut mesurer l’ampleur et analyser la teneur proprement politique de cet acte. Désormais, en France, la violence armée a pris une nouvelle cible : l’école. Cela change profondément la donne du terrorisme contemporain car les « effets de terreur » s’en trouvent modifiés et amplifiés. Pour les juguler et les contrer, il faut les décortiquer patiemment. Il en va de notre résilience – bien plus, de notre résistance.

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