La Russie quitte le Conseil de la Baltique (PARMENTIER – L’opinion)

Estimant que les Occidentaux « monopolisent le Conseil des États de la mer Baltique (CEMB) pour leurs objectifs conjoncturels », Moscou a annoncé mardi son retrait du Conseil. Ce départ de la Russie du Conseil des États de la mer Baltique signe la fin de 30 ans de coopération régionale, estime Florent Parmentier, secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).

Pour le chercheur, la Russie – sa diplomatie actuelle – part du principe qu’il n’est plus nécessaire aujourd’hui d’essayer de coopérer avec les Européens, quels que soient les sujets. Avec le Conseil des États de la mer Baltique, on a un départ qui illustre la volonté de rompre les liens, mais qui n’est pas très significatif en termes d’impact.

Par ailleurs, ce retrait fait suite à la guerre initiée par la Russie en Ukraine, mais aussi par la volonté de rapprochement de la Finlande et de la Suède avec l’Otan. Or, ce que considère la Russie, c’est qu’elle est tout simplement – dans ce cadre là – entourée de membres de l’Otan et donc que sa présence n’y est plus ni vitale ni importante pour elle-même.

L’article peut être lu ici.