Le Moyen-Orient du futur: un essai de prospective (BRET & PARMENTIER sur Diploweb de VERLUISE)

La prospective stratégique est une « indiscipline intellectuelle » selon les termes de Gaston Berger repris par Bertrand de Jouvenel. Ni prédiction basée sur la connaissance de lois de la nature ni prévision irrationnelle due au flair, elle essaie de trouver des pistes d’évolution plausibles à partir de la connaissance du présent et du passé. Elle est particulièrement difficile à mener au Moyen-Orient où l’instabilité politique, économique et militaire est manifeste. L’exercice mené par Ralph Peters en 2006 montre à quel point il peut être ingrat (cf. carte ci-dessus)Toutefois, plusieurs éléments laissent entrevoir une recomposition des équilibres géopolitiques dans la région.

En effet, 4 au 6 octobre 2017, le roi d’Arabie Saoudite, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud vient de bousculer les équilibres fragiles du Moyen-Orient en réalisant la première visite officielle d’un monarque saoudien en Russie. Pourtant, la Fédération et le Royaume sont opposés en Syrie depuis plusieurs années, en outre, l’Arabie Saoudite est l’alliée historique des Etats-Unis dans la région. Par-delà les symboles et les annonces, quelles sont les perspectives prévisibles de ce rapprochement ? La donne au Moyen-Orient peut-elle être radicalement changée par un retournement d’alliance ?

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