Florent Parmentier était interrogé par BFM TV : ses propos sur repris dans l’article de Magali Rangin (Yahoo).
Plus de quarante ans de malédiction. Depuis Marie Myriam en 1977, la France n’a pas remporté une seule fois le concours de l’Eurovision. Le classement honorable d’Amir, à la 6e place, en 2016 et de Patricia Kaas, 8e en 2009, ou avant eux de Sandrine François, 5e en 2002 et de Natasha Saint-Pier, 4e l’année précédente, ne sont que quelques embellies dans deux décennies de résultats décourageants.
Doit-on pour autant imputer cette disgrâce au manque de talent des Français à l’Eurovision? Non, car en coulisses du show kitsch et pailleté, se jouent d’autres enjeux.
« Des pays votent de manière conjointe »
« Il est évident que les modalités du vote à l’Eurovision sont doubles », analyse ainsi Florent Parmentier enseignant à Science Po et directeur d’EurAsia Prospective, interrogé ce samedi sur BFMTV.
« C’est à la fois un jury qui remet ses avis et puis c’est aussi un vote populaire. (…) Il est tout à fait frappant d’observer que des pays votent de manière conjointe, soutiennent souvent les mêmes candidats. On a pu observer cela en Europe du nord des années 1970, et plus récemment depuis les années 1990, l’Europe centrale et orientale, a tendance à voter de concert. Ca ne marche pas systématiquement. Il faut aussi de bonnes candidatures ».
« Il y a à la fois la dimension artistique, culturelle, pop, propre à l’Eurovision. Et puis il y a également des recompositions des pays, des modalités de vote, qui favorisent tel ou tel pays. »
La suite de l’entretien peut-être trouvé ici.